WEC. 6 heures d'Imola. Les classements finaux.
- Stéphane CAVOIT

- 21 avr.
- 2 min de lecture
Devant une foule de plus de 65 000 spectateurs, Ferrari a offert un véritable récital à Imola lors des 6 Heures d’Imola, deuxième manche du Championnat du Monde d’Endurance FIA 2025. Le trio Antonio Giovinazzi, James Calado et Alessandro Pier Guidi a transformé la pole position en une victoire éclatante au volant de la Ferrari 499P n°51, offrant à la Scuderia un triomphe historique sur ses terres, le premier en endurance en Italie depuis 1973. Malgré une course semée d’embûches, marquée par de nombreux Full Course Yellow et deux interventions de la voiture de sécurité, la Ferrari n°51 est restée souveraine. Forte d’une stratégie de pneus judicieuse et d’un rythme constant, elle a su résister aux assauts de Porsche, Toyota et BMW. À l’arrivée, près de dix secondes séparaient les vainqueurs de leurs poursuivants.
« Ce fut un week-end parfait. Nous avons mené de bout en bout et l’équipe a été exceptionnelle dans toutes ses décisions », s’est réjoui Antonio Giovinazzi, toujours invaincu en Hyperpole cette saison.

Grâce à une stratégie alternative et malgré un accrochage impliquant René Rast et la Toyota de Mike Conway, la BMW M Team WRT n°20 (Rast, Frijns, van der Linde) a décroché une belle deuxième place, signant son premier podium de la saison. Alpine a également tiré son épingle du jeu, avec un solide rythme et une qualification réussie qui lui ont permis de monter sur la troisième marche du podium. Le trio Schumacher, Gounon, Makowiecki termine tout près, à moins de quatre secondes.

La Ferrari n°83 de Kubica, Hanson et Yifei Ye se classe quatrième, devant la Toyota GR010 Hybrid n°8. À noter la superbe prestation de Sébastien Buemi, qui a livré une défense magistrale face à Antonio Fuoco dans un duel haletant. Pendant ce temps, Nicklas Nielsen a électrisé le public avec une remontée spectaculaire, passant de la dernière place à la sixième en quelques heures.
Les champions en titre Kévin Estre et Laurens Vanthoor ont enfin débloqué leur compteur de points avec la Porsche Penske n°6, terminant huitièmes. Leur coéquipier Matt Campbell a brillé, repoussant longtemps les attaques de Giovinazzi dans la quatrième heure malgré des pneus usés.

La catégorie LMGT3 a elle aussi offert un final palpitant. Si Valentino Rossi, en pole avec la BMW M4 LMGT3 n°46, a fait rêver les tifosi, un contact malheureux avec la Ferrari n°21 de Simon Mann a ruiné ses chances. La pénalité consécutive a relégué la BMW à la huitième place. Mais la remontée de Kelvin van der Linde a failli tout changer. Dans les derniers tours, il a mis une pression immense sur Richard Lietz, leader au volant de la Porsche Manthey n°92. L’Autrichien a résisté avec brio, offrant à son équipe sa première victoire de la saison.

Derrière, l’équipe Akkodis ASP a assuré un doublé Lexus aux troisième et quatrième positions, confirmant les belles promesses de la marque japonaise en GT3.
Avec ce succès, Giovinazzi, Calado et Pier Guidi prennent les commandes du championnat pilotes, tandis que Ferrari consolide son avance chez les constructeurs. À un quart de la saison, la lutte s’annonce déjà passionnante entre les ténors de l’endurance mondiale.
Crédits photos : Willy CHANTELOUP - Bruno GAGLIARDI / RACINGSHOOTS











