WEC. 6 heures de Fuji. Peugeot se rapproche de la victoire.
- Stéphane CAVOIT

- 30 sept.
- 2 min de lecture
Le duel franco-français qu’annonçait personne s’est pourtant joué à Fuji. Si l’Alpine A424 n°35 a signé son premier succès en Championnat du monde d’endurance, la Peugeot 9X8 n°93 a longtemps semblé en mesure de décrocher la victoire avant de céder dans les derniers instants de la course. Pour l’équipe tricolore, ce deuxième rang représente bien plus qu’un simple podium. Depuis son arrivée en Hypercar en 2022, Peugeot n’avait jamais fait mieux et confirme sa montée en puissance, deux semaines seulement après sa troisième place décrochée à Austin. Au départ, rien ne laissait présager un affrontement Alpine–Peugeot. Les Cadillac dominaient le début de course avant que plusieurs neutralisations ne redistribuent les cartes. Opportunistes, les équipes françaises profitaient des bons timings aux stands pour s’installer aux avant-postes.

La n°93, confiée à Jean-Éric Vergne, Mikkel Jensen et Paul di Resta, se montrait particulièrement solide. Partie de la deuxième ligne, elle imprimait son rythme et s’emparait de la tête de la course, conservée jusqu’aux ultimes ravitaillements. C’est là qu’Alpine, grâce à une stratégie parfaitement exécutée, prenait l’avantage décisif. Dans le dernier relais, Mikkel Jensen devait encore contenir la pression de la Porsche n°6, revenue très fort en fin de course. Le Danois tenait bon et assurait une deuxième place qui a presque le goût d’une victoire pour Peugeot.
« Nous avons fait une course parfaite, sans la moindre erreur, soulignait Jean-Éric Vergne. Bien sûr, nous sommes un peu frustrés de ne pas avoir gagné après avoir mené si longtemps, mais cette déception prouve à quel point nous progressons. Notre première victoire n’est plus très loin. »
Avec deux podiums consécutifs, Peugeot envoie un signal fort : la 9X8 est désormais capable de jouer la gagne face aux cadors du WEC. L’attente continue pour un premier succès, mais à Fuji, la marque au Lion a montré qu’elle en était désormais toute proche.
Crédit photos : Willy CHANTELOUP / RACINGSHOOTS



