WEC. 6 Heures de Fuji. Peugeot en confiance, Alpine en quête de rachat.
- Stéphane CAVOIT

- 23 sept.
- 2 min de lecture
L’avant-dernière manche du Championnat du monde d’endurance (WEC) se dispute ce week-end au Japon, sur le circuit de Fuji. Deux équipes françaises y sont attendues avec des ambitions communes mais des dynamiques bien différentes : Peugeot arrive regonflé après son premier podium de la saison, tandis qu’Alpine cherche encore à retrouver son rythme.

Alpine en mode reconstruction
Le rendez-vous d’Austin, marqué par la pluie, a laissé des traces du côté d’Alpine. L’A424 n’a jamais trouvé son équilibre dans ces conditions délicates, et les résultats en ont pâti : 11éme place pour la n°35 (Chatin – Habsburg – Milesi) et 15éme rang pour la n°36 (Gounon – Makowiecki – Schumacher), reléguée à quatre tours.
« Après Austin, l’objectif est de tirer tous les enseignements possibles, encore plus dans des conditions qui peuvent une nouvelle fois être piégeuses », reconnaît Philippe Sinault, le Team Principal. « Nous venons avec humilité mais aussi avec la volonté de montrer une performance plus conforme à notre potentiel. »
L’écurie conserve néanmoins de bons souvenirs du tracé japonais, théâtre du premier podium de l’A424 l’an passé avec Lapierre, Schumacher et Vaxiviere. Un rappel encourageant pour une équipe qui considère Fuji comme une « deuxième maison », tant le public local manifeste un attachement particulier à la marque.

Peugeot dans une spirale positive
À l’inverse, Peugeot se présente avec un moral au plus haut. À Austin, la 9X8 version 2024 a décroché son premier podium grâce à la n°94 (Duval – Jakobsen – Vandoorne), tandis que la n°93 (Di Resta – Jensen – Vergne) terminait juste derrière. Une double performance qui a redonné confiance au constructeur français, alors que l’intersaison s’annonce animée avec l’arrivée de Nick Cassidy et Théo Pourchaire dans l’effectif.
« Fuji nous a souvent réussi, et notre nouvelle 9X8 s’adapte bien à ce tracé », souligne Jean-Marc Finot, patron de Stellantis Motorsport. « Nous savons qu’un podium est possible, mais le WEC reste imprévisible : il faudra rester concentrés jusqu’au bout. »
Loïc Duval confirme cet élan : « On est sur une belle dynamique après Austin. Fuji est un circuit qui correspond à notre voiture, et la météo peut encore jouer un rôle, comme au Texas. Nous sommes prêts à relever le défi. »
Alpine et Peugeot occupent actuellement les 6éme et 7éme places du classement, séparées par seulement quatre points. Si les ambitions sont différentes, l’objectif est identique : finir la saison sur une note forte. Dans un WEC où chaque détail peut faire basculer la course, le duel entre les deux équipes françaises promet d’animer ce rendez-vous japonais avant la grande finale de Bahreïn.
Crédit photos : Willy CHANTELOUP / RACINGSHOOTS



