LE MANS CLASSIC 2025. L'album photo du plateau 1.
- Stéphane CAVOIT

- 8 juil.
- 2 min de lecture
L’aube du mythe : quand les pionniers inventaient la course d’endurance (1923-1939)
Revenir au Plateau 1 du Mans Classic, c’est remonter aux origines mêmes de la légende. Nous sommes au tout début des années 1920. L’idée de faire courir des automobiles pendant 24 heures d’affilée sur un circuit fermé paraît aussi folle qu’audacieuse. Oubliez les courses de ville à ville : la boucle sarthoise, imaginée pour éprouver les machines et les hommes, donne naissance à une nouvelle forme d’épreuve. L’endurance. A l’époque, ce sont avant tout des gentlemen drivers et des indépendants passionnés qui osent relever le défi. Les grands constructeurs observent encore à distance. Et pourtant, très vite, Le Mans attire l’attention du monde entier. Le public afflue, fasciné par cette aventure mécanique hors normes, où la poussière, les aléas mécaniques et le courage humain tissent les premières pages d’une grande histoire.

Des mécaniques d’un autre âge, toujours fringantes
En 2025, sur la piste du Mans Classic, le Plateau 1 redonne vie à ces pionnières de la course automobile. Certaines voitures sont centenaires, mais leur prestance reste intacte. Sans freins avant ou dotées de boîtes non synchronisées, ces merveilles d’un autre temps n’en sont pas moins capables de pointes à plus de 160 km/h dans les Hunaudières. Un frisson traverse le public à chaque passage. C’est aussi l’ère des moteurs 8 cylindres en ligne, symboles de la montée en puissance des technologies d’avant-guerre. Des marques mythiques comme Bentley, Bugatti, Alfa Romeo ou Talbot se disputaient alors la suprématie, mêlant élégance, puissance brute et ingéniosité.

Une expérience unique, pour pilotes et spectateurs
Prendre le volant d’une voiture d’avant-guerre sur le grand circuit des 24 Heures est une expérience gravée à jamais dans la mémoire de ceux qui en ont le privilège. Il ne s’agit pas seulement de piloter : il s’agit d’incarner une époque, de renouer avec une forme de pilotage instinctif, physique, exigeant. Pour le spectateur, c’est un voyage dans le temps. Le bruit sourd des moteurs, les volants démesurés, les postures penchées des pilotes, les carrosseries patinées par l’histoire : tout évoque les débuts héroïques de l’automobile de compétition. Sur la piste, la poussière remplace parfois la gomme, mais l’émotion, elle, est toujours aussi vive.

Podium classement général plateau 1
Martin HALUSA-Alexander AMES / Alfa Roméo 8C 2300 MM Spider Zagato n°1
Fritz BURKARD / Alfa Roméo 8C 2300 LM 1931 n°2
Alex VAN DER LOF-Shirley VAN DER LOF / Delahaye 135S 1935 n°65
Crédit photos : Willy CHANTELOUP / RACINGSHOOTS



















































