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24 heures du Mans 2025. Ferrari mène après trois heures de course.

Après trois heures de course aux 24 Heures du Mans 2025, la Ferrari 499P n°50 engagée par Ferrari AF Corse s’est installée aux commandes, au terme d’un début d’épreuve intense, mais étonnamment épargné par les neutralisations. Dès le départ, Porsche et Ferrari se sont imposés comme les principales forces en présence. La n°5 du Porsche Penske Motorsport, menée par Julien Andlauer, auteur d’un départ remarquable, a longtemps mené la danse face aux Cadillac V-Series.R du Hertz Team Jota. Mais au fil des relais, la Ferrari n°50 est remontée dans le peloton grâce à Nicklas Nielsen, puis Antonio Fuoco, qui a repris la tête à 2h34 de course en doublant Mathieu Jaminet. Après trois heures, la Ferrari n°50 conserve l’avantage avec trois secondes d’avance sur les Porsche n°6 (Laurens Vanthoor) et n°5 (Jaminet), la n°6 ayant profité du trafic pour repasser devant sa voiture sœur.

24 heures du Mans 2025. Ferrari mène après trois heures de course.

Derrière ce trio de tête, la Ferrari n°51 d’Antonio Giovinazzi pointe au 4éme rang, juste devant la n°83 d’AF Corse pilotée par Robert Kubica. Les Cadillac du Hertz Team Jota, dominantes en début de course, ont perdu du terrain, même si la n°311 (Whelen Cadillac) reste en embuscade en 7éme position, devant la Toyota n°8 de Brendon Hartley et les BMW M Hybrid V8 n°15 et n°20, respectivement confiées à Dries Vanthoor et Robin Frijns. Il faut descendre jusqu’à la 11éme place pour retrouver la première Cadillac-Jota, la n°38 pilotée par Sébastien Bourdais.

24 heures du Mans 2025. Ferrari mène après trois heures de course.

Le début de course a été plus compliqué pour les écuries françaises. Les deux Alpine A424, n°35 et n°36, ont écopé de pénalités pour excès de vitesse dans les stands (20 secondes de stop-and-go pour la n°36), les reléguant aux 14éme et 17éme positions. Chez Peugeot, la n°93 a failli tout perdre : Paul di Resta est sorti large dans les virages Porsche, endommageant le capot moteur en heurtant le mur de pneus. Malgré cela, la voiture a pu repartir et se situe actuellement en 18éme position. La n°94, sur une stratégie différente, occupe le 17éme rang. La course a connu quelques accrochages mineurs mais sans neutralisation. Le plus notable a impliqué David Heinemeier-Hansson (Oreca 07 n°22 - United Autosports) et Chris Froggatt (Ferrari 296 LMGT3 n°193 - Ziggo Sport Tempesta) dans la première chicane. Aucun des deux n’a dû abandonner, mais l'incident a marqué les premiers frissons d’une course qui reste jusqu'ici très rythmée.

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Dans la catégorie LMP2, après un excellent départ de Mathias Beche sur l’Oreca n°29, l’arrivée des pilotes Bronze a bouleversé la hiérarchie. C’est désormais la n°43 d’Inter Europol Competition, avec Kuba Smiechowski au volant, qui mène la catégorie, devant Franck Perera (Oreca n°48 - VDS Panis Racing) et Michael Jensen (Oreca n°16 - RLR M Sport), ce dernier étant aussi leader en Pro-Am grâce au solide relais initial de Patrick Pilet.

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En LMGT3, la BMW M4 n°46 du Team WRT, pilotée par Ahmad Al Harthy, a pris les commandes de la catégorie, devant la Ferrari n°21 (Vista AF Corse - Alessio Rovera) et la Porsche n°92 (Manthey 1st Phorm - Richard Lietz). L’Aston Martin Vantage LMGT3 n°10, engagée par Racing Spirit of Léman et un temps en tête avec Valentin Hasse Clot, a perdu gros à cause d’un problème moteur, contraignant l’équipe à passer 13 minutes aux stands.

Les classements se trouvent ici.


Crédit photos : Willy CHANTELOUP / RACINGSHOOTS

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