MOTONAUTISME. Seurre retrouve le frisson du championnat de France.
- Alicia Quénard
- 1 sept.
- 2 min de lecture
Trois ans qu’ils attendaient ce moment : les passionnés de motonautisme ont retrouvé ce week-end le frisson des compétitions sur la Saône. Samedi 30 et dimanche 31 août, Seurre accueillait la 11éme édition du championnat de France, organisée par le club Aspromo (Association pour la promotion du motonautisme). A l'occasion de ce meeting, notre photographe Bruno s'est rendu sur place afin de nous rapporter une série d'images.

La dernière édition remontait à 2022. « Nous n’étions pas revenus depuis trois ans. En 2023, aucune manche n’avait été programmée ici et, lorsque j’ai repris la présidence l’an dernier, nous avions choisi de relancer l’épreuve à Chalon-sur-Saône », explique Emmanuel Dumont, président d’Aspromo. La volonté des collectivités locales a été déterminante pour ce retour : « La Ville de Seurre et la communauté de communes Rives de Saône souhaitaient que le Grand Prix soit de retour, c’est déjà une bonne chose. »

Pour cette édition, dix-huit bateaux venus de toute la France dont plusieurs pilotes normands, se sont affrontés sur un circuit de 1 300 mètres, balisé par huit bouées et apprécié pour son tracé en forme de banane. Avec le club de Mâcon, Aspromo a également créé une Coupe de Bourgogne, remise au pilote le mieux classé sur l’ensemble des deux manches, après l’épreuve organisée en juin à Mâcon. A noter la présence remarquée de l’équipage n°49, champion du monde d’endurance, ainsi que de l’équipage n°7, 100 % féminin, qui a attiré la curiosité et le soutien du public.
Les bolides, surnommés « fusées », affichent des caractéristiques spectaculaires. Fabriqués avec des coques ultralégères en carbone kevlar et dotés d’un cockpit de sécurité, ils mesurent au minimum 3,90 mètres. Propulsés par des moteurs hors-bord quatre temps de 60 chevaux, ces bateaux doivent respecter un poids total minimum de 360 kg (PIB)140 km/h.

Le week-end a alterné entre essais, deux courses de vitesse (catégorie F4) d’une trentaine de minutes et deux épreuves d’endurance (catégorie S3) de deux heures. « Concernant la manifestation, nous sommes tenus de respecter la réglementation liée à la Saône afin que la navigation puisse reprendre. Des plages horaires sont à respecter. Cela limite la course d’endurance à deux heures, avec un passage obligatoire par les stands et éventuellement un changement de pilote », souligne Emmanuel Dumont.

Le Grand Prix, qui mobilise une année entière de préparation et un important travail de financement, s’est déroulé dans une atmosphère conviviale. Le parc à bateaux, installé au camping de la plage, était accessible au public, permettant aux visiteurs d’approcher les pilotes et leurs machines. Entre 2 000 et 3000 étaient attendus selon la météo, confirmant l’attachement du public local à cet événement sportif et festif.
Crédit photos : Bruno GAGLIARDI / RACINGSHOOTS







































































