Dijon Motors Cup 2025. La Formule 1 et René Arnoux en stars du week-end.
- Stéphane CAVOIT

- 6 oct.
- 2 min de lecture
Du 3 au 5 octobre, le circuit de Dijon-Prenois a vibré au rythme de la 12e édition du Dijon Motors Cup, un rendez-vous désormais incontournable pour les passionnés de sport automobile historique. Entre démonstrations, courses spectaculaires et rencontres avec des légendes, le public a eu droit à un véritable voyage dans le temps. Figure emblématique de la Formule 1 des années 70-80, René Arnoux était la vedette du meeting. Le pilote français a retrouvé la piste bourguignonne où il avait offert, aux côtés de Gilles Villeneuve, l’un des duels les plus mythiques de l’histoire lors du Grand Prix de France 1979.

À Dijon, il a repris le volant de la Ferrari 312 T de Villeneuve pour plusieurs démonstrations, offrant au public le rugissement unique du V12. Entre deux tours de piste, Arnoux est allé à la rencontre des spectateurs dans le paddock et lors des Grid Walks, moments privilégiés où la proximité entre pilotes et fans fait tout le charme de l’événement. Le plateau Formula GP a confirmé la réputation du Dijon Motors Cup comme l’un des rares meetings français à mettre autant la F1 à l’honneur. Les spectateurs ont pu admirer la Jaguar R5 ex-Mark Webber pilotée par Klaas Zwart, la Toro Rosso STR08 ex-Jean-Éric Vergne confiée à Patrick Harmuth, ou encore des monoplaces issues des années 80 à 2000. Les V8, V10 et V12 d’époque ont résonné sur la piste, rappelant à tous l’âge d’or de la discipline reine.

Mais la F1 n’était pas seule. Les plateaux F2 Classic (1967-1978) et F3 Classic (avant 1985) ont également offert des courses animées, avec deux manches chacune. Ces séries historiques, regroupées sous la bannière HVM Racing, continuent de séduire par leur compétitivité et leur authenticité.

Au-delà des monoplaces, le Dijon Motors Cup a proposé un savoureux mélange de disciplines. La Lotus Cup Europe, en finale de saison, a rassemblé différents modèles de la marque britannique (Evora, Emira, Eleven…), disputant deux courses sprint de 25 minutes.
La traditionnelle épreuve d’endurance, les 300 km by HVM Racing, a clôturé la journée du samedi. Pendant deux heures, protos, GT et berlines d’avant 2009 se sont affrontés dans un plateau éclectique, toujours spectaculaire.

Véritable cœur de l’événement, le paddock a une fois de plus séduit les spectateurs. Outre les voitures engagées en piste et librement accessibles, dix modèles rarissimes étaient exposés par D et J, dont la spectaculaire Aston Martin Valkyrie de 1 155 ch et plusieurs Formule 1 historiques. Certaines ont même pris la piste aux côtés de René Arnoux lors des parades F1 et Monoplaces.

Entre légendes vivantes, plateaux variés et ambiance conviviale, le Dijon Motors Cup 2025 a confirmé sa place parmi les grands rendez-vous européens de voitures historiques. Le public, venu en nombre, a pu se replonger dans l’histoire du sport automobile et profiter d’un spectacle aussi visuel que sonore.
Crédit photos : Bruno GAGLIARDI / RACINGSHOOTS





































































































