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F1. Coup de tonnerre chez Red Bull : Christian Horner évincé.

Après deux décennies à la tête de Red Bull Racing, Christian Horner quitte brutalement son poste. L’écurie autrichienne a annoncé ce mercredi 9 juillet 2025 le remplacement du Britannique par l’ingénieur français Laurent Mekies, jusque-là patron de l’équipe sœur Racing Bulls. La Formule 1 vit un nouveau séisme : Red Bull Racing a officiellement mis fin à l’ère Christian Horner, directeur emblématique de l’équipe depuis son arrivée en 2005. En vingt ans de mandat, l’ancien pilote britannique avait façonné l’une des plus grandes dynasties de l’histoire de la discipline : six titres constructeurs (2010-2013, 2022-2023) et huit couronnes pilotes (quatre pour Sebastian Vettel, quatre pour Max Verstappen). L’annonce, aussi soudaine que fracassante, intervient dans un contexte tendu. En 2024, Horner avait fait l’objet d’une enquête interne pour « comportement inapproprié » après une plainte d’une salariée. Bien qu’il ait été blanchi, l’affaire avait provoqué de fortes dissensions en interne, notamment avec Jos Verstappen, père de Max, qui avait publiquement réclamé son départ. Depuis, les tensions entre Horner et la maison mère Red Bull GmbH ne cessaient de croître, jusqu’à cette rupture définitive.

F1. Coup de tonnerre chez Red Bull : Christian Horner évincé.
Source : © Icon Sport

Pour lui succéder, Red Bull a choisi un profil technique et expérimenté : le Français Laurent Mekies, 48 ans, devient PDG de Red Bull Racing. Une consécration pour cet ingénieur formé à l'école de la FIA, passé par Toro Rosso, puis Ferrari (2018-2024), où il occupa les fonctions de directeur sportif puis directeur de course. Il avait ensuite intégré Racing Bulls en 2024 pour lancer la nouvelle structure de développement de jeunes pilotes.

« Contribuer à la naissance de Racing Bulls a été une aventure incroyable. Je suis honoré de rejoindre Red Bull Racing à un moment aussi stratégique », a déclaré Mekies, qui s’inscrit dans la lignée d’ingénieurs devenus directeurs d’écurie, à l’image de Frédéric Vasseur (Ferrari), Andrea Stella (McLaren) ou James Vowles (Williams). L’un de ses faits d’armes reste son passage à la FIA, entre 2014 et 2018, où il fut l’un des artisans de la mise en place du halo de sécurité, ce dispositif en titane qui protège la tête du pilote. Devenu obligatoire en 2018, ce système a profondément changé la sécurité en F1, notamment à la suite de l’accident mortel de Jules Bianchi au Grand Prix du Japon 2014.

La tâche qui attend Mekies est colossale. Red Bull, en perte de vitesse, ne pointe qu’à la quatrième place du championnat constructeurs avec 172 points, très loin du leader McLaren (460 pts). Il reste douze Grands Prix pour redresser la barre et relancer une machine qui semble grippée après des années de domination. L’ère Horner s’achève dans la controverse. Celle de Mekies commence dans l’urgence. À lui de prouver qu’il peut écrire un nouveau chapitre glorieux de l’histoire Red Bull.

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