F1. Audi F1 officialise Revolut comme sponsor titre.
- Alicia Quénard
- 30 juil.
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A l'aube des premiers essais hivernaux de la saison 2026, Audi poursuit sa montée en puissance vers la Formule 1 en annonçant un partenariat majeur : la fintech Revolut devient le sponsor titre de la future écurie allemande. Basée à Hinwil, en Suisse, l’actuelle structure Sauber — qui cédera son nom à Audi dès 2026 — vit une dynamique sportive positive avec une série de résultats dans les points, dont un podium signé Nico Hülkenberg à Silverstone. C’est dans ce climat porteur que Revolut, valorisée à 45 milliards d’euros, a confirmé son engagement à long terme avec l’équipe. Antoine Le Nel, directeur de la croissance chez Revolut, s’est rendu à l’usine pour officialiser l’accord.
Jonathan Wheatley, fraîchement nommé team principal en provenance de Red Bull, s’est félicité de cette annonce qui vient renforcer l’élan interne. Placé sous la direction de Mattia Binotto, architecte du projet Audi F1, Wheatley évoque un « momentum » croissant au sein des effectifs : « Les collaborateurs sentent que ce que Mattia et moi leur décrivons devient réalité. L’enjeu, désormais, est de préserver cette dynamique, de respecter nos échéances et de situer notre niveau de performance. »
Mais ce niveau reste encore difficile à jauger. En attendant les essais de Barcelone début 2026, Wheatley préfère s’appuyer sur la solide saison actuelle : « On n’a pas levé le pied sur 2025. L’auto progresse, l’exécution des courses est solide. Il faut continuer sur cette lancée. »
Toutefois, le basculement vers 2026 s’annonce complexe : nouveau règlement technique, intégration des moteurs Audi conçus à Ingolstadt, transformation des infrastructures à Hinwil… La transition sera totale.
« C’est comme si j’avais plusieurs engrenages dans la tête qui tournent sans être connectés, plaisante Wheatley. Mais j’ai choisi ce défi justement pour cela : assembler toutes les pièces de ce puzzle. »
Alors que la trêve estivale approche, le team principal appelle ses troupes à souffler. Car la fin d’année s’annonce intense et l’intersaison, particulièrement exigeante. « Ce sera l’hiver le plus éprouvant de l’histoire de la F1, prévient-il. Nouvelle voiture, nouvelle structure, essais dès janvier… alors qu’on aura terminé 2025 à Abou Dabi en décembre. Il faudra tenir le rythme et maintenir une communication interne irréprochable. »
